Ils ont tous un secret. Leur mission: le garder à tout prix pendant tout l'été...
Mais sauront-ils relever ce défi sans être démasqués?
Et surtout n'oubliez pas...
Méfiez-vous des apparences!

René Descartes

René Descartes : 
 Dit "Le mousquetaire" ( sillonna une partie de l’europe centrale à cheval) ou " Déco" (en référence à Zorro)
Enfance et caractère :
Descartes est né. Il est même rené une nuit de novembre (10 novembre 1619)
Ouvert et très curieux, René est avide de connaissances, les longs et récurrents voyages lui ont permis de se cultiver et de s'ouvrir aux autres. Têtu, ambitieux et déterminé, le jeune homme que la vie n’ a pas souvent gâté a su garder intacte sa substance pensante d'enfant.  Le petit René, perdit sa mère, alors qu'il n'avait qu'un an. Il ne s'en est jamais remis et a depuis cherché sa mère partout (d'où ses nombreux voyages et déménagements) et de déceptions en déceptions a fini par devenir ombrageux et inquiet, en affectionnant particulièrement la posture du sceptique, celui qui doute. Ainsi affichera t-il  une imparable confiance en  son doute,  qu’il manie  avec une certaine dextérité surtout  pendant la nuit. Son père l'appelle son petit philosophe, car René ne cesse de poser des questions. De cet épisode traumatique, il s'ensuit deux caractères: une certaine précocité et une santé délicate. Son père envoya le petit génie qui était une flèche, au collège du même nom collège de la Flèche, donc, tenu par des jésuites. Sous des dehors inoffensif René cache une intelligence hors norme et un goût sans limite pour les mathématiques, la physique et la philosophie scolastique.
Le petit René, racontera plus tard dans son best-seller « le Discours de la méthode »  qu'il s'était embêter  à l'école où on lui bourrait le crâne. Futé, il manigança  pour être dispensé de cours et autorisé à rester au lit toute la journée à faire des maths.
Tout cela le mène pourtant à l'âge de 20 ans à la licence de droit à l'université de Poitiers  dont il ne fera rien, (seul contre le droit, que voulez-vous qu'il fit ?) il privilégia toujours les maths, où il était plus fort que ses profs, ce qui les vexa. De là datent ses ennuis.  Après ses études, il part vivre à Paris ;  de cette époque date un probable traité d'escrime.
Homme discret et solitaire : Se retire en solitaire dans un quartier de la ville pour se consacrer à l'étude pendant deux années de vie cachée : Heureux qui a vécu caché est alors sa devise, il aura coutume d'affirmer, rejetant les artefacts et les prétentions de la reconnaissance sociale ou de la célébrité, qu'il préfère en toute chose avancer masqué.
René met donc un point d'honneur à réussir tout ce qu'il entreprend : particulièrement les concours. Il fait en 1619  la connaissance du physicien Beeckman ( pas David, l’autre) .Ce savant, apothicaire, avait coutume de cerner des problèmes non résolus de mathématiques et de physique, avec son cercle d'amis, et d'afficher les questions en souffrance sous forme de concours en des lieux de passage, proposant une récompense à celui qui ajouterait une voie vers une solution valable. Alors que maintes questions n'avaient trouvé aucun penseur et encore moins de réponse, un jeune cavalier français inconnu  (Un cavalier, qui surgit hors de la nuit ; Court vers l’aventure au galop;Son nom, il le signe à la pointe de l’épée ;  D’un D qui veut dire Déco)planche sur les problèmes des affichettes et rafle les récompenses avec brio, les solutions simples fascinent le cercle flamand et ainsi naît une amitié scientifique.
En 1619, Descartes quitte la Hollande pour le Danemark, puis l'Allemagne, où la guerre de Trente Ans éclate, et assiste au couronnement de l'Empereur Ferdinand. Il s'engage alors dans l'armée du duc Maximilien de Bavière.
La vie de bidasse à l'époque était comme celle que l'on connaît aujourd'hui, bref Descartes s'embête. Il est seul et cogite sévère. Ne trouvant pas d'éditeur assez intelligent pour le publier, il décide un beau matin de se débrouiller tout seul et déclare fièrement dans sa salle de bain, en se rasant la barbe seulement (il laisse la moustache): « c'est décidé, je m'édite! » D'où son second best seller les Méditations publié en 1641.


Philosophe enfermé : Il raconte alors comment il s'enferme dans son poêle (après avoir réchauffé plusieurs générations et inventé bien avant l’heure, les vertus de la double combustion, la plupart des poêles acceptent aujourd’hui un petit re-styling afin de s’intégrer au mieux de nos intérieurs) et conçoit sa méthode flambante neuve. Il en sortit tout illuminé. La légende raconte que, alité, il regarde le plafond au plâtre fissuré, ce qui lui donna plus tard l'idée des fameuses coordonnées cartésiennes avec l'axe des Y (la fissure ressemblant à un Y),  et l'axe des X censé masquer l'origine de la chose.
En 1622, il liquide l'héritage de sa mère et bénéficie alors de 6 000 livres de rente, ce qui le dispense de travailler ; il règle ses affaires de famille et recommence à voyager, visitant l'Italie. De l'été 1625 à l'automne 1627, Descartes est de nouveau en France. Il rencontre le père  Mersenne à Paris et commence à être connu pour ses inventions en mathématiques. Il fréquente le monde, cherche la compagnie des savants et se bat en duel. Mais, à l'automne 1627, il se fit gronder par  le nonce du pape, le cardinal de Bérulle qui  lui fait obligation de conscience d'étudier la philosophie. Il part alors à la campagne, en Bretagne, pendant l'hiver 1627 – 1628, tout en prenant ombrage de s’être fâché avec le non du pape (ce qui n’est pas rien). Il file alors comme on dit un mauvais coton et est en passe de renoncer à la chair pour l'esprit, plus aisé, dit-il, « à connaître que le corps ». Passionné de sciences et ambitieux à l'extrême Déco s'investit corps et âme (surtout l’âme)  dans la poursuite de l’écriture, persuadé que celles-ci le mèneront à la réalisation de ses rêves les plus fous.
C'est de cette époque (1622 - 1629) que datent divers traités de mathématiques (sur l'algèbre, l'hyperbole, l'ellipse, la parabole) connus par le journal de Beeckman, et d'autres petits traités qui sont perdus. L'œuvre la plus importante de cette période s'intitule les Règles pour la direction del'esprit.

Cherchant la solitude, il décide de s'installer dans les Provinces-Unies ; il y fait d'abord un bref séjour à l'occasion duquel il va voir Beeckman, mais il revient probablement à Paris pendant l'hiver 1628, puis s'installe définitivement en Hollande au printemps 1629. Sa vie est entièrement consacrée à l'étude. Il continue pourtant de se déplacer (de 1629 à 1633 : Amsterdam, Leyde, Utrecht, Deventer, Egmond). Souhaitant ne pas être dérangé, il n'indique jamais sur ses lettres le vrai lieu où il se trouve, mais donne le nom de quelques villes.
À Amsterdam, Descartes vit au centre de la ville, dans la Kalverstraat, le quartier des bouchers, ce qui lui permet de faire de nombreuses dissections. Il rencontre des savants. Descartes veut expliquer tous les phénomènes de la nature : il étudie les êtres vivants et fait de nombreuses dissections à Amsterdam pendant l'hiver 1631 - 1632. De là viendront le Monde et le Traité de l'homme,
Caractère susceptible et exigent, méprisant l'irrésolution. En 1630, Descartes dit songer à faire un traité de morale. Ce qui lui fait un point commun avec Manu.

Période de dépression : Il fait venir auprès de lui Hélène Jans, une simple servante devenue compagne et amie. En août 1635, il a et reconnaît avec Hélène une fille baptisée, Francine. Mais la fillette Francine meurt en septembre 1640 de fièvres éruptives, laissant un Descartes éploré, montrant sans fausse pudeur des larmes à ses amis. Un mois plus tard, il perd son père, âgé de soixante-dix-huit ans et doyen du Parlement de Bretagne. Ces disparitions rapprochées sont à l'origine du « plus grand regret qu'il eût jamais senti de sa vie ». Vers 1640, d'après le De metallorum transmutatione de Daniel Morhof (1637), il tomba dans  l'alchimie (ou chimie) avec son ami Cornelis Van Hogelande.
En 1641, il répond aux objections de Hobbes contre ses Méditations métaphysiques, publiées en latin, et il doit subir les premiers feux d'une longue controverse.
En 1649, le besoin d'argent lui fait accepter de son vieil ami Chanut devenu ambassadeur de France en Suède une invitation de la reine  Christine à Stockholm, une grande blonde riche et sèche comme il les aime désormais..  Dès cette époque naît la rumeur ( couverture Paris Match de mai 1649, couvertures  Closer de juin 1649)qu'elle a une liaison avec le philosophe, même si cette liaison est peu crédible, le journal Libération n’ayant pas titré la dessus.

Ainsi eut-il l’idée d’implanter une filiale d'Acadomia, soutien scolaire à la Cour avec suivi individualisé pour la grande Reine. Le problème, c'est qu'elle est nulle en philosophie.C'est pourquoi elle exigea des cours intensifs à 5h du matin à -20 degrés.
Entre la Reine et René, le courant ne passe plus, sûrement à cause du froid, « j'ai des frissons » notera Descartes dans une interview à Paris Magazine.
Passions :  Cogiter le soir avant d’aller se coucher, l’escrime (traité d’escrime), la musique  (abrégé de musique), les concours, se battre en duel , la boucherie en général, et les dissections en particulier,  les sciences, les chiffres, les idées en général et la pensée en particulier, observer les fissures au plafond, les royaumes en général et les reines en particulier, la gamme des poêles Godin qui favorise la pensée,  voyager à cheval, l'armée, les couronnements  d'empereur.
Objectifs :  Mature, vif, malin et profondément intelligent, René s'imposera comme un adversaire redoutable. La pensée, ça le connait! Y laissera  t-il sa substance pensante? Cette expérience sera t-elle pire que celle que le malin génie lui a fait subir une certaine nuit?
Visée philosophique :  Parviendra t-il  à démontrer par syllogisme sophistique qu'il n'y a pas de meilleur postulant au titre suprême de maître absolu de l'univers que lui-même ? Réussira t-il à maintenir son être par la pensée ?  Que pensera t-il du néant Sartrien ?  Parviendra t-il à sortir de ses mauvaises habitudes qui consistent à regarder l’état de délabrement des plafonds, le soir avant de dormir ?  Quelle autre alternative trouvera t-il le soir en se couchant dans une maison des secrets aux plafonds irréprochables (sans fissures) ? Cela signera t-il la fin des progrès en sciences ?  Continuera t-il à se titiller la glande pinéale le soir dans son lit ?  Continuera t-il à se prétendre cartésien ?  Continuera t-il à penser qu’il  n’est  pas ce qu’il  pensait être, donc qu’il se  trompe ?

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